Yearbook of the European Convention on Human Rights / by (auth.)

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LA REQUETE DU GOUVERNEMENT DU DANEMARK DU 20 SEPTEMBRE 1967; LA REQUETE DU GOUVERNEMENT DE LA NORVEGE DU 20 SEPTEMBRE 1967; LA REQUETE DU GOUVERNEMENT DE LA SUEDE DU 20 SEPTEMBRE 1967; LA REQUETE DU GOUVERNEMENT DES PAYS-BAS DU 27 SEPTEMBRE 1967. Le Secretaire de la Commission (A. B. McNuLTY) Le President en exercice de la Commission (A. SÜSTERHENN) 73° INTER-ST ATE APPLICATIONS B. Decision of the Commission as to the Admissibility (Orig. English) OF CERTAIN NEW ALLEGATIONS MADE BY THE GOVERNMENTS OF DENMARK, NORWAY AND SWEDEN IN THE PROCEEDINGS CONCERNING Application No.

For the deportees' refusal to undertake not to engage - after their release - in criminal activities against law and order, constitutes areal threat to the country, especially if account is taken of their past criminal record. ) (c) It should be noted that the persons placed under surveillance or administrative detention were deported under legislation in force since I929," their cases are examined by the special Judicial Commissions set up under Law 4299 of 1929, Legislative Decree 509 of 1947 and the Constitutional Order of 1946 providing for deportation.

Lorsque I'eminent Agent du Gouvernement de la Suede et moimeme en tant qu'agent du Gouvernement de la Norvege avons mentionne egalement d'autres articles, c'etait afin de faire ressortir la gravite des problemes que nous affrontons en ce qui concerne la situation en Grece, et de souligner l'importance qui s'attache a ce que nos requetes soient declarees recevables, afin que l'affaire soit examinee quant au fond sous tous ses aspects conformement aux dispositions de la Convention. R. Series B, I960-I96I, page 395); whereas, consequently, the Respondent Government's above objection to the competence of the Commission must be rejected as unfounded; REQUETES INTERETATIQUES 725 et que cette investigation depasserait le cadre de la comp6tence de la Commission; que le Gouvernement defendeur soutient que cette interpretation de la Convention est corroboree par l'attitude adoptee par les Parties Contractantes, ainsi que par l' Assemblee Consultative du Conseil de l'Europe, a l'occasion de la revolution turque de 1960; Considerant que les allegations relatives a l'artide 15 de la Convention seront traitees plus loin dans la presente decision; Considirant que la Commission a ete instituee par l'article 19 de la Convention afin d'assurer, avec la Cour, le respect des engagements resultant pour les Hautes Parties Contractantes de la Convention; que celle-ci ne confere pas de telles fonctions a l' Assemblee; qu'il s'ensuit que son intervention ou sa non-intervention dans une affaire ne peut etre invoquee devant la Commission dans une procedure engagee conformement a la Convention dans une autre affaire; qu'il est clair par consequent, en ce qui concerne les presentes requetes, que l'attitude adoptee par l'Assemblee Consultative en 1960 et 1961 a l'egard de la revolution turque ne saurait etre prise en consideration pour determiner la competence de la Commission; Considerant en outre que le fait pour une Partie Contractante de n'avoir pas introduit de requete dans une affaire en vertu de l'artide 24 de la Convention ne lui enleve pas le droit de saisir la Commission d'une autre affaire en invoquant cet artide; que la question de savoir si les affaires en question sont ou ne sont pas en fait comparables n'est pas davantage pertinente; qu'en consequence, l'attitude adoptee par les Parties Contractantes a l'occasion de la revolution turque de 1960 ne saurait non plus etre prise en consideration pour apprecier la competence de la Commission a l'egard des presentes requetes; Considerant enfin que le droit international en general, et les dispositions de la Convention en particulier n'offrent aucune autre base sur laquelle pourrait se fonder la these du Gouvernement defendeur selon laquelle la Commission ne peut connaitre de ses actes, etant donne que ce sont les actes d'un Gouvernement revolutionnaire; considerant, au contraire, qu'il ressort dairement de l'artide I5 de la Convention combine avec les articles 19, 24 et 25, que la Commission est egalement competente pour examiner les actes commis par un gouvernement dans des situations politiques de caractere exceptionnel, comme celles qui resultent d'une revolution; qu'en effet, comme l'a dedame devant la Cour le Delegue principal de la Commission dans l'affaire Lawless, "c'est souvent a des epoques de troubles et de danger qui peuvent fort bien avoir leurs sources dans des tensions politiques" que les garanties les plus fondamentales de la Convention revetent leur plus grande importance (Affaire Lawless, Publications de la Cour europeenne des 7 26 INTER-STATE APPLICATIONS Whereas the Commission has also noted an observation made by the Greek Permanent Representative in his letter of 16th December, 1967; whereas in that letter the Representative submitted that the Consultative Assembly's Resolution 351 (1967) of 26th September, 1967, constituted an anticipated condemnation of Greece which was bound to influence the Commission unfavourably and seriously to affect its independence; whereas, in this respect, the Commission recalls that the Consultative Assembly has no competence to deal with applications alleging violations of the Convention; whereas it is also clear that the Commission, in the exercise of its functions under Article 19 of the Convention, is limited to a consideration of the substance of the case-file before it and thus acts in complete independence as regards any outside body; whereas, furthermore and in particular, there is no basis for the suggestion that, in the carrying out of its task, the Commission might be subject to influence as a result of any declarations of the Assembly; whereas it follows that the above submission of the Greek Permanent Representative is equally unfounded; As to other questions 01 admissibility Whereas the Commission has examined ex ollicio whether there are any other grounds for declaring the present Applications inadmissible; Whereas, in determining the question of admissibility, the provisions of Article 26 and Article 27, paragraph (3), of the Convention concerning the exhaustion of domestic remedies according to the generally recognised rules of internationallaw do not apply to the present Applications, the object of which is to determine the compatibility with the Convention of legislative measures and administrative practices in Greece; whereas, in this respect, the Commission refers to its decision, given in the first Cyprus Case, on the admissibility of Application No.